À propos d’Aisthesis (2017) :
« D’entrée de jeu, Aisthesis présente deux danseurs qui, sans contact physique ou visuel, communiquent en se laissant porter par la mouvance de leurs sensations. La mise en scène intimiste où silence et musique organique se chevauchent tend à créer une aura poétique autour des danseurs. Notre perception des mouvements tantôt légers tantôt flamboyants en est alors amplifiée. Inspirée par les écrits du théoricien Michel Bernard, la chorégraphe Josiane Fortin a su rassembler avec brio les éléments permettant au spectateur d’atteindre un niveau de réception qu’elle qualifie de chiasmatique. On y abandonne toute rationalité pour être pleinement dans le ressenti. » Sandra Nadeau Paradis – La Fabrique Crépue
« La première pièce, Aisthesis, de Josiane Fortin fut interprétée par Myriam Tremblay-Quévillon et Antoine Turmine. Les danseurs évoluent dans la pénombre, tâtant et creusant l’air par leurs mouvements. Il y a une très belle recherche sur les ondulations du corps de la part des deux artistes qui travaillent aussi sur la répétition du geste et ses variations de vitesse. C’est ainsi qu’on voit apparaître des allusions à un pianiste qui finit par devenir autre chose tant le geste se transforme. Les interprètes n’ont pas forcément de contact physique ou visuel mais ils se comprennent et s’entendent à travers leur respiration qui est traitée comme un véritable moteur de la pièce. […] Aisthesis reste […] notre grand coup de cœur de la soirée. » Jeanne Hourez – Sors-tu.ca
« En entrée de jeu, “Aisthesis” de Josiane Fortin avec Myriam Tremblay-Quévillon et Antoine Turmine nous entraîne dans une œuvre essentiellement intérieure. Nous sommes proches, tout autour des interprètes, les enfermant dans notre monde perceptuel dans lequel ils évoluent tout en douceur dans une ombre veloutée. Pour ma part, j’ai laissé ma rationalité de côté assez rapidement pour me laisser porter par leurs mouvements. Ce qui au final, s’est avéré très agréable. »
Robert St-Amour – Sur les pas du spectateur
« Dans sa pièce Aisthesis, Josiane Fortin met en avant la perception des sens. […] Le mouvement est organique, naturel et spontané. […] Les deux interprètes s’écoutent, se répondent tout en gardant leur individualité et leur propre recherche corporelle. […] [Ils] vont au bout de leurs impulsions sensorielles. Le son les englobe dans des murmures incompréhensibles renforçant l’intimité du propos. » Tiffanie Boffa – Dfdanse
« La première chorégraphie, Aisthesis, de Josiane Fortin, met en scène les danseurs Myriam Tremblay-Quévillon et Antoine Turmine. Deux corps qui réagissent et agissent l’un par rapport à l’autre sans jamais entrer en contact. Un mode réceptif ultime basé sur les écrits du théoricien de la danse Michel Bernard qui lance le concept de kinesphère fictive, soit l’aura poétique et énergétique qu’incarnent les danseurs. On peut presque entrer en transe à regarder cette chorégraphie. Le tourbillon des corps est intense, un ballet de gestes et de grâce, une sensualité à fleur de peau. Un triomphe magnifique. » Luc Archambault – Westmount Mag
À propos de Corps-peau-ration (2013) :
« Il y a quelque chose de fascinant, de limite envoûtant, dans l’observation de cette partition purement chorégraphique pour deux têtes féminines. […] Chaque mouvement, chaque prise de décision dansée, chaque regard, chaque prise de parole corporelle est finement et subtilement tissé(e) avec le ou la suivant (e). » Maud Mazo – Danscussions
« Très belle trame musicale. Danse acrobatique des plus douce et sensuelle. Quelle belle beauté du geste. Josiane Fortin va de toute évidence se faire un nom dans le monde de la danse. » Yves P. – Atuvu
À propos de 7 pupilles de feu (2012) :
« The dancers do perform with a pleasing sensitivity and openness to one another, creating conversational duets and trios. […] It is clear Fortin has put a lot of detail into her choreographic intent and I appreciated seeing a work that had been well researched. » Heather Stewart – Bloody Underrated
« 7 pupilles de feu, was a very physical, paired down trio work. The straightforward, well choreographed, well executed dancing was a breath of fresh air. » Allison Burns – Bloody Underrated
« Une chorégraphe, trois interprètes, dont la chorégraphe, qui explorent avec intensité l’être humain. […] J’ai particulièrement apprécié la trame musicale qui colorait les performances assez solides des trois danseuses. » Robert St-Amour – Voir
« There were a number of eye-catching acts on the dance and theater fronts, namely the contemporary dance show “7 Pupilles de Feu” from Josiane Fortin Danse. » Shawn Stenhouse – Rover Arts
À propos de Des os qui craquent (2011) :
« Une œuvre traitant d’un sujet effrayant et probablement à l’antipode du divertissement. Par contre, il est impératif que les artistes courageux comme Josiane Fortin continuent d’en parler, car c’est un fléau qui a besoin d’être exposé afin qu’il puisse un jour disparaître. » Oliver Koomsatira – Danse Nouvelles Montréal – Dance News Montreal